Le concours d'éloquence
La Section Française du LFHED organise depuis 5 ans le concours Démosthène avec des élèves de 1ère. Ce concours d'éloquence entend cultiver l'art de la parole en permettant à chacun de développer ses talents oratoires, tout en réfléchissant à des sujets à portée philosophique. Les finalistes de cette année ont été appelés à répondre à la question : « Faut-il penser comme on vit ? »
Depuis l'année dernière, le jury est constitué de l'équipe de finalistes de l'année précédente.
Les élèves du LFH défendent les droits de l'homme.
Ce mercredi 14 mai, dans le théâtre Epidaure du LFH ainsi qu'en salle de théâtre, des élèves de 1re de la section française et de 1re et de 2nde année du lycée de la section hellénique se sont transformés en jeunes avocats engagés pour la défense des droits de l'homme. Les 20 élèves, guidés par A. Arapinis et C. Redon (professeures de philosophie et de lettres classiques en Section Française), et K. Stavraki (professeure de français en Section Hellénique), ont mené un véritable travail d'équipe en plusieurs étapes : la recherche, le travail sur l'éloquence, la mise en forme de leur plaidoirie, et, enfin, la présentation devant le public du LFH.
Par groupes de trois, les élèves ont travaillé sur des faits réels, tirés de l'actualité récente, portant sur des atteintes aux droits de l'homme. Ils ont dénoncé, avec ferveur, les violences scolaires ou même les ravages des incendies de forêt. Ils ont rappelé au public que la liberté d'expression, le droit des femmes à disposer de leurs corps, ou encore le droit à la scolarisation sont loin d'être acquis.
Les jeunes orateurs ont réussi à nous mobiliser, avec beaucoup d'arguments et de passion, en faveur de causes toutes aussi sensibles et importantes les unes que les autres. Et à les entendre, le public l'a bien compris, les orateurs portaient leur cause dans leur cœur. Ils ont tous plaidé, avec éloquence, conviction et émotion, en faveur de personnes atteintes dans la dignité de leur personne, dont les droits fondamentaux n'ont pas été respectés. Un travail de recherche, un travail sur la langue, un travail de sensibilisation aux droits de l'homme qui nous a tous enrichis.
Félicitations à nos élèves pour ce très bel effort, pour leur engagement et leur grande sensibilité.